En ce début d’année, le marché immobilier résidentiel montréalais favorise les vendeurs. Il y a moins de propriétés à vendre sur le marché que de candidats intéressés à acheter.

Ainsi, il n’est pas rare lorsqu’une propriété est inscrite au bon prix que des offres d’achat multiples soient reçues simultanément pour une même propriété. Ce phénomène favorise la surenchère et au final, plusieurs propriétés sur le marché se vendent à un prix supérieur au prix demandé.

Les vendeurs sont contents, mais qu’en est-il des acheteurs qui se demandent s’ils ont acheté au bon prix?

RESPIREZ!

Je vous rassure, plusieurs facteurs économiques favorables au maintien de la rigueur du marché immobilier indiquent que la croissance est là pour durer.

D’abord, la situation d’emploi au Québec, et particulièrement dans la région métropolitaine, est excellente. Il y a de la pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs. Le taux de chômage est très bas et le Québec est devant les autres provinces canadiennes à ce niveau. Les gens travaillent et les revenus sont au rendez-vous.

Il y a aussi les taux d’intérêt hypothécaire qui sont très bas. La faiblesse du coût d’emprunt est ainsi favorable pour l’acheteur. Et les perspectives des grandes banques canadiennes à cet égard est que cette tendance devrait se poursuivre à court, moyen et même à long terme.

Vous savez, avec l’évolution des valeurs immobilières, il est fréquent que des clients acheteurs me mentionnent à la blague qu’ils auraient dû acheter il y a 5 ans. Et ma réponse est toujours la même. Dans 5 ans, vous me direz sans doute la même chose!

 

Cet article a été produit en collaboration avec le journal Verdun/IDS (Île-des-Soeurs) Hebdo.

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